Mise à jour le 15-02-2005 par Jean-Louis CURET
| Date | Événement | ||||||||||||||||||||||||
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| 10 déc 1797 | naissance | le 30 frim an VI à St Nazaire, de Laurent Arnaud cap. de bâtiment marchand et Elizabeth LABATU | |||||||||||||||||||||||
| 30 juil 1812 | demande au ministre par son père son admission au Lycée | Toulon Lt Arnaud lieut de vaisseau membre de la Légion d'Honneur, commandant le vaisseau de S.M.I.& R. le Saint Pierre batiment stationnaire Fait prisonnier ensuite d'une affaire que j'eu dans la baie de Rose en Catalogne, avec les anglais qui étaient en force supérieure à laquelle je perdis mon bras droit, je fus renvoyé d'angleterre quatorze mois après, votre excellence daigne m'accorder à paris les faveurs les places distinguées et elle eu la bonté de me renvoyer de l'estime et m'assurer de toute sa bienveillance. Père d'une nombreuse famille et n'ayant pour toute fortune que mes appointements, j'ose vous demander, Monseigneur, la place gratuite à l'Ecole spéciale de la Marine pour mon fils ainé Jean Jacques Antoine Arnaud, âgé de quatorze ans six mois, que vous vous voulute bien placer au Lycée d'avignon pendant ma captivité en angleterre au quart de pension, et l'admission au dit Lycée ou à celui de Marseille de mon second fils Nazaire Arnaud, agé de dix ans. | |||||||||||||||||||||||
| 18 sept 1812 | remerciements au ministre | Remerciements de son père pour l'admission de son fils ainé à l'Ecole Spéciale de Marine de Toulon en qualité d'élève du Gouvernement | |||||||||||||||||||||||
| 13 avril 1816 | demande de réintégration faite par son père au ministre | Comme les services honorables du père, ont constamment, été des titres légitimes en faveur des enfants, le Sieur Laurent Arnaud, lieutenant de vaisseau au port de Toulon; vient aujourd'hui supplier, Votre Excellence, de s'intérésser à sa position et lui accorder votre puissante protection pour son fils ainé appellé Jean Jacques Arnaud âgé de 18 ans. Oui, Monseigneur, j'ai servi l'Etat d'une manière distinguée pendant 18 ans. J'ai perdu mon bras droit au combat de rose en 1809 contre une flottille anglaise. Mrs les chefs m'ont toujours honoré de leur confiance et donné des preuves certaines de leur estime particulières en me confiant pendant plusieurs années, le commandement de divers bâtiments. Chargé d'une épouse, de quatre garçons et d'une fille, j'ai fait mes éfforts pour leur donner une éducation et des connaissances très utiles pour servir, dans la suite avec honneur, le Roi et la patrie. J'ai à ce sujet employé la plus grande partie de mes moyens. Mon fils ainé avait été admis à l'école spéciale de la marine en ce port, après avoir subi les examens exigés par la loi, il fut reçu au concours élève de première classe au retour du Roi en juillet 1815 et il a servi en la dite qualité jusqu'à ce jour, moi-même j'ai été admis à la demi-solde à la dernière organisation de la marine. Votre Excellence ayant ordonné un nouvel examen pour les aspirans, mon fils ainé s'est de nouveau présenté au concours, il à répondu, une seconde fois d'une manière savante qui lui fait espérer d'être conservé élève de première classe. En conséquence en priant Vôtre Excellence de considérer mes anciens services, la perte de mon bras droit, ma position vraiment intéréssante d'époux de père, les sacrifices que j'ai faits pour donner une éducation soignée à mes enfants, ma mise en non-activité, les connaissances dont mon fils ainé à fait preuve, ma conduite vraiment louable dans toutes les occasions périlleuses et surtout dans les derniers évènements de Toulon, où j'ai donné des preuves d'amour et de fidélité pour mon Roi légitime et l'auguste famille des Bourbons, oui, Monseigneur, alors j'ai constamment resté à coté de M. l'amiral Ganteaume commissaire du Roi envoyé exprés en cette ville et je ne l'ait pas quitté d'un seul instant pour soutenir sa personne, la protéger et lui faire un soutient de mon corps en cas de besoin. Ce qu'il m'a lui-même promis de ne jamais oublier en m'assurant de sa protection, ainsi en vous rappellant, Monseigneur, ces titres et ces faits que M. l'amiral Ganteaume peut attester à Votre Excellence, j'ose vous suplier, Monseigneur, de conserver Jean Jacques Arnaud, mon fils ainé, élève de marine première classe, ainsi qu'il a été jugé digne en deux diférens concours. Ma demande étant fondée sur la justice, j'espère de l'Equité de Vôtre Excellence, qu'elle sera favorablement accueillie. Je suis avec respect, de Vôtre Excellence, Monseigneur Le très humbles et très obéissant serviteur Le lieutenant de vaisseau chevalier de la légion d'honneur Signé Arnaud Toulon le 13 avril 1816 | |||||||||||||||||||||||
| 27 juil 1816 | demande de réintégration faite par son père au ministre | A son Excellence le ministre de la Marine et des Colonies Monseigneur Laurent arnaud, chevalier de l'ordre Royal de la Légion d'Honneur, lieutenant de vaisseau ( en non activité depuis le premier janvier dernier) demeurant à St Nazaire, département du Var, A l'honneur d'exposer à Votre Excellence, que Jean Jacques Arnaud, son fils, âgé de 18 ans, ci-devant élève de première classe, breveté par le Roi le 24 Août 1815, vient d'être licencié, au mois de Mai dernier et se trouve maintenant au nombre des charges de l'exposant, au lieu de pouvoir consacrer sa jeunesse et les fruits de son éducation à des travaux utiles pour le service de sa Majesté. La détermination de son licenciement n'a pu être surprise à Votre Excellence que par l'effet de l'une de ces injustes préventions qui, dans les contrées éloignées de la Capitale, servent plus souvent les passions particulières que le bien-être de l'Etat. L'exposant se renfermant dans la pratique de ses devoirs, s'éloignant de l'esprit de cabale et vivant en bon père de famille, parait être suspecté ou même accusé par quelques ennemis personnels, d'avoir des sentiments opposés à l'autorité de l'Excellent Prince qui assure le repos et prépare le bonheur des français. Cette supposition méchante et déplorable, qui avec une égale injustice nuit au père et à ses enfants, exige qu'il réclame la protection bienfaitrice de Votre Excellence pour en obtenir une équitable réparation. Son fils, qui n'a jamais manqué à ses devoirs sur le vaisseau école Le Duquesne; qui toujours a mérité et recueilli les éloges de ses chefs, tant par sa bonne conduite que par son assiduité au travail, ne peut avoir de suspect au gouvernement du Roi. Il a passé tous ses examens, de la manière la plus satisfaisante, et principalement le dernier qu'il a subi au mois d'avril 1816. Quand à l'exposant, entré au service de la marine de l'Etat en 1792, comme officier auxiliaire sur le bâtiment du Roi le Chasseur, il a depuis continué ce service avec le zèle en la simplicité d'un marin dévoué à son pays. Père de cinq enfants, dont le plus jeune est âgé de 9 ans, les évènements et les travaux de la politique n'ont jamais été l'objet de son occupation. Les efforts constans de son zèle et de son courage lui ont valu en 1809, l'amputation du bras droit, sur le chebec de l'Etat La Normande, qu'il commandait. Il est encore aujourd'hui animé des mêmes sentiments d'honneur et se propose d'offrir le même zèle pour le service de sa Majesté, auquel il destine également ses quatre fils. La Loyauté qu'il leur inspire sera un garant certain de leur inaltérable fidélité au service du Prince et de la Patrie. Il supplie Votre Excellence d'ordonner la réintégration de son fils Jean Jacques Arnaud, au nombre des aspirants de première classe de la Marine du Roi. Ci-joint deux certificats qu'il met à l'appui de sa demande. Il a l'honneur d'être avec le plus profond respect, Monseigneur, De Votre Excellence, Le très humble et très obéissant serviteur. Signé Arnaud lt de vaisseau chev. de l'ordre royal de la légion d'honneur Paris le 27 juil 1816 rue du petit carreau no 32, partant pour Toulon | |||||||||||||||||||||||
| 3 août 1816 | au ministre demande réintégration de son fils | Paris Joint un mémoire et plusieurs certifications de ses chefs, pour effacer les dernières traces de la calomnie, | |||||||||||||||||||||||
| 10 janv 1820 | Mort en mer |
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