Mise à jour le 15-02-2005 par Jean-Louis CURET
Date | Événement | |
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11 août 1792 | naissance | à Six-Fours, de Antoine André cap. de navire marchand et Victoire COUTTELENQ |
25 avril 1808 | état de service | fait à Brest, novice à 18F faisant fonction d'aspirant de deuxième classe, 37 mois 20 jours |
30 may 1811 | états de service | À partir du 16 vent an 13 (7 mars 1805) mousse à la paye de 13F jusqu'au 30 may 1811, 62 mois 23 jours |
30 avril 1825 | au ministre de la Marine | à Lorient Demande de l'obtention d'un ordre Royaux |
7 juin 1828 | demande une décoration | à M. le Comte de Plurié La faveur que je sollicite comme ancien officier victime en 1812 du pouvoir de Décret, qui fut licencié et perdit d'un seul trait de plume le fruit de ses peines dans un état pour lequel il avait déjà sacrifié en tems de guerre 20 des plus belles années de sa vie, sans autres raisons que la haine que ce ministre despote portait au digne Amiral D'Augier préfet d'alors et duquel il avait su par ses services mériter la confiance et obtenir un commandement. Je partis en 1813 pour les Etats-Unis ?? Dans l'incendie qui a eu lieu à Kerentreck, commune de Lorient, dans l'après midi du 28 Xbre 1826 j'ai été assez heureux, en m'établissant sur une maison couverte en paille, aidé par deux préposés des douanes, pour arrêter les progrès du feu qui s'est plusieurs fois manifesté sous l'endroit où j'étais et qui pouvait devenir incalculable, à cause de l'approche de la nuit. (Les préposés ont été récompensés par leur Administration) Ces petits incidents ne sont pas de nature à fixer l'attention de l'autorité puisque tout bon habitant en eut fait tous autant et je n'ai que le mérite de m'être trouvé à proximité. |
10 mai 1829 | demande une décoration | à Lorient Copie de la pétition de Joseph A ancien enseigne de vaisseau auxiliaire qui sollicite la décoration de l'un des ordres Royaux. Note en marge du Maire de Lorient En 1826 il a arrêté au péril de sa vie un incendie qui aurai infailliblement dévoré plusieurs maisons, en 1827 il a montré le même zèle et courage dans un incendie qui est arrivé chez M. le sous Préfet En 1809 a sauvé à Belle Ile deux bâtiments français qui tombaient aux mains de l'ennemi 9 ans enseigne de vaisseau auxiliaire employé sans interruption toujours second sur divers bâtiments de guerre, et ayant commandé un aviso de l'Etat. J'était enseigne de vaisseau lorsqu'en 1812 je fus licencié ; cette mesure fut d'autant plus inattendue pour moi, que mes services m'avaient acquis l'estime et la confiance de mes chef., et que je venais d'obtenir un commandement. Elle détruisit toutes mes espérances priva l'Etat d'un militaire dévoué, et me fit perdre une honorable profession pour laquelle je n'avais cessé de montrer un zèle et un dévouement qui m'auraient infailliblement fait avancer dans la carrière à laquelle je m'étais destinée. Cependant, Monseigneur, j'avais déjà sacrifié à cette époque vingt des plus belles années de ma jeunesse. La disgrâce dont je fus l'objet, me fit faire une longue maladie, mais dans la position ou je me trouvais, il fallut prendre une résolution ; ayant perdu dans la révolution une grande partie de notre fortune et ayant à pourvoir aux besoins d'une mère très avancée en âge, je partis le 8 janvier 1814 pour les Etats-Unis où j'avais des affaires d'intérêt qui y nécessitaient ma présence ; j'y restai jusqu'en 1818 époque à laquelle je reviens en France. Depuis ma santé étant devenu débile, suite d'un service actif, j'ai été forcé de renoncer à la navigation, et de m'en affliger puisque j'étais privé des avantages sur lesquels j'aurai pu compter en continuant à servir sur les vaisseaux de l'Etat. Je n'ai que 15 ans ½ effectifs, je n'en ai pas moins mis 20 ans pour les faire ne pouvant être continuellement à la mer, tant pour cause de maladie que pour prendre du repos. Tous les autres officiers placés dans la même position que moi, ont obtenus des faveurs du Gouvernement. |
8 sept 1829 | demande Légion d'Honneur | |
17 sept 1829 | le préfet du Morbihan au ministre de la marine | Pour soutenir la demande de récompense pour Mr Audibert; un brave et loyal serviteur du Roi, ancien enseigne des vaisseaux de sa majesté. |
25 nov. 1829 | demande de décoration | à Paris, rue et Hôtel du Boulay n° 5 A M. l'Amiral baron de Mackau, directeur du personnel de la marine On a préféré servir les officiers d'active. J'ai personnellement sauvé deux bâtiments français, que des péniches étaient sur le point de capturer. J'ai combattu, désemparé l'ennemi avec les embarcations sous mes ordres, et j'ai pris à la remorque ces deux bâtiments que j'ai conduits sous la citadelle de Belle-Isle. |