Archives de la Marine à Vincennes (CC7 apha carton 215)

BLACAS Martin Jean Baptiste Charles

Lieutenant de vaisseau

Mise à jour le 15-02-2005 par Jean-Louis CURET


DateÉvénement
12 fév 1825 naissance à La Seyne, de BLACAS Augustin Claude François 37a charpentier marin et FOUQUE Françoise
25 sept 1845 examen de volontaire fourrier de 3cl demande à passer l'examen de volontaire pour embarquer en cette qualité à bord de la corvette à vapeur le Véloce.
Dictée
Article 11
De l'ordonnance qui crée les volontaires.
Les volontaires qui auront été employés en cette qualité pendant une campagne, et qui auront obtenu de leur commandant une attestation d'aptitude et de bonne conduite, seront au retour en cas de désarmement, et si les besoins du service le permettent, employés de préférence à tous autres candidats, et embarqués de nouveau sur les bâtiments de l'état. Dans le cas où ils ne seraient pas employés, ils seront dirigés sur leur quartier d'inscription maritime.
Les volontaires ne pourront continuer à servir en cette qualité, lorsqu'ils auront atteint leur vingt cinquième année, s'ils proviennent de l'inscription maritime, et leur vingt-huitième, s'ils proviennent du recrutement.
Blacas Jn Bte
Composition
Narration française
Décrire les symptômes d'un coup de vent. Son Début, ses progrès et sa fin ; les précautions nécessaires pour le recevoir et pour éviter les avaries.
On suppose le navire sous voile et en mer libre.

Rien sur la terre ne peut étre comparé aux vicissitudes sans nombre qu'offre la mer à ceux qui la parcourent. Le beau et le mauvais temps se touchent par la main. C'est ainsi qu'à quelques jours heureux de traversée en succèdent d'autres qui font naître des alarmes. Le ciel jusqu'alors si pur se couvre de nuages noirâtres ; la mer auparavant si belle commence à soulever son sein ; l'aleyon, ce messager des tempétes, fait entendre des cris sinistres. Tout dans la nature fait présager un de ses ouragans terribles qui portent le trouble et la désolation. L'habitant de la terre, avec les nombreux moyens qu'il a en son pouvoir, peut suffire avec peine à s'en préserver. Que fera alors le pauvre nautonnier, lorsque l'haleine bruyante du vent frappera ses oreilles. Que fera, dites-vous, le nautonnier ? Le nautonnier, il ne fera rien, parce qu'il a déjà tout fait. Sa longue expérience lui a fait prévenir la tempête. Lorsqu'elle arrive, il voit sans la moindre émotion, le ciel couvert de nuages, la mer soulevée par le vent gronder avec fureur, et balloter avec ses monstrueuses vagues les flancs de son frèle esquif. Confiant dans les préparatifs de son expérience, il est impassible comme ce roc qui couvert par la mer ne cesse de lever sa téte. Il a eu soin de faire carguer et serrer ses catacois et ses perroquets et ses basses voiles, de faire dépasser ses mats de perroquet, de prendre de bas ris dans ses huniers, Il a amarré solidement les canons de ses batteries, il a croché des palans à son gouvernail pour le maintenir contre l'effort des vagues. Des voiles neuves sont prétes à remplacer celles qui sont sur les vergues, si l'effort du vent venait à les déchirer. Confiant dans ses mesures, il défie la tempéte, il la brave, il se joue de sa fureur toujours croissante. Car, sa musique à lui, c'est le sifflement des cordages. Il attend avec calme la fin de sa fureur en se tenant à la mer avec ses huniers aux bas ris et son petit foc.
Blacas Jn Bte
1849 débarquement pour étude le Cdt de la corvette à vapeur le Vélose, l'autorise à débarque que par le désir qu'il m'a exprimé de se rapprocher d'un frère qui doit compléter son savoir en le faisant travailler

Voir le dossier de son frère aîné BLACAS Stanislas Auguste Donat, lieutenant de vaisseau
28 déc 1857 examen d'enseigne demande à présenter en fév prochain l'examen à Rochefort pour le grade d'enseigne de vaisseau
Certificat du Cdt de la frégate à vapeur le Descartes. Il n'a eut qu'a se loué de sa conduite et sa bonne tenu, en outre il déclare qu'il est marin 7 sept en rade de Palerme
23 nov 1859 état de service mtre de tim de 1er cl, quartier de La Seyne
moisjours
à la mer Etat1438
En guerre176
à terre2815
Total19929
4 janv 1860 dénonciation calomnieuse au ministre Toulon le 4 janvier 1860
Monsieur le Ministre
Au moment ou vous allez approuver les demandes que vont vous adresser les 1er Mtres pour passer Enseignes de Vau, je crois qu'il est du devoir de tout honnête homme de signaler a l'autorité la moralité et la conduite des individus qui vont se presenter et que s'ils étaient reçus honnoreraient peu le corps.
Le Sr Blacas Baptistin 1er mtre de timonerie à Toulon va pour la troisième fois se présenter à l'examen d'Enseigne de Vau quoique refusé pendant deux ans de suite, sans avoir plus travaillé pour cela disant qu'il faudra bien qu'on le resoive.
Cet homme d'une conduite très irrégulière et d'une moralité très douteuse hante non seulement la plus mauvaise société, d'une mauvaise et sale tenue; fréquente les lieux les plus obscènes; père de trois enfants qu'il délaisse ainsi que sa femme pour courir avec des filles, se soulant presque tous les jours.
Socialiste enragé ne se cachant pas pour dire à chaque instant du mal du gouvernement de l'Empereur qu'il poignarderait tous ces coquins qui sont au pouvoir si on ne le reçoit pas et que vous serez le premier. Enfin dans les postes à bord des navires ou il s'est trouvé il a toujours cherché a entrainer ses collègues à la haine du gouvernement. Beaucoup de Commandants ont eu a s'en plaindre à ce sujet et particulièrement Mr le Commandt de d'Hompierre d'Hornoy.
Je suis avec le plus profond, monsieur le Ministre, votre très obéissant serviteur.
De Belhomme (les lettres de la signature sont malformées)
9 janv 1859 répose de d'Hornoy Paris, A Monsieur le Directeur du Personnel
Monsieur le Directeur,
J'ai eu sous mes ordres à bord du Vauban de 1849 à 1851 un second chef de timonerie nommé Blacas. C'était un très bon sujet qui ne paraissait mériter aucune des accusations contenus dans la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'adresser en communication.
J'ai la presque certitude que le conseil d'avancement du bord a fait des propositions en sa faveur.
J'ai navigué avec deux autres blacas chef de timonerie sur l'Iphigénie en 1833 et l'Océan en 1841 tous deux sont enseignes de vaisseaux depuis longtemps.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur l'assurance du profond respect de votre très humble serviteur
D'Hornoy e de v
10 janv 1860 dénonciation calomnieuse au préfet Toulon
Monsieur le Prefet de Police
Le Sr Blacas Baptistin 1er mtre de timonerie de 1ère classe à la Division de Toulon, va de nouveau se présenter pour l'examen d'Enseigne de vaisseau. Il serait regrettable qu'un tel homme fut reçu et par suite fit partie du Corps des Officiers de marines. A la Seyne et partout, toujours au premier rang des affaires socialistes de 1849 et 1852, faisant la propagande tendant au renversement de l'ordre et bien plus de l'Empereur, cherchant, partout ou il a été embarqué, à entrainer ses collègues faisant partie de tous les clubs ou Sociétés Secrètes, hantant les lieux les plus sales & les plus corrompus; d'une moralité, peut être, sans exemple enfin d'une tenue sale & dégoutante & sujet à l'ivrognerie.
Refusé déjà deux fois à cet examen, par incapacité, il ose se présenter de nouveau après avoir dit l'an dernier, mille imprécations contre l'Empire & le ministre de la marine, voulant à chaque instant, aller les poignarder votant & désirant Ledru Rolin, traitant d'escrocs & de coquins tout ca qui est au pouvoir & enfin mille choses dont il serait trop long à énumérer.
Vous jugerez d'après cela, Monsieur le Prefet, si cet homme mérite de porter l'épaulette.
Je Suis avec le plus profond respect, Monsieur le Prefet
Votre très humble serviteur.
Signé illisible
Ex officier de marine
27 janvier 1860 enquête par les services Toulon Confidentielle
Monsieur l'Amiral Major Général à Toulon
Amiral
En réponse à la dépêche ministérielle du 12 janvier, timbrée, personnel, corps organisés, j'ai l'honneur de vous rendre compte; que le 1er maitre de timonerie Blacas est fort intelligent, qu'il a une bonne tenue, et que des certificats constatent qu'il sert bien à la mer.
Le S. officier ne me parait pas avoir un esprit de discipline complet ; il est toujours disposé à réclamer contre toutes les mesures qui ne lui plaisent pas; quelque justes qu'elles soient.
Des officiers et des s. officiers qui connaissent sa famille assurent que sa vie privée est déplorable.
Je n'ai pu recueillir aucun renseignement positif sur les faits politiques reprochés, au 1er maitre Blacas, dans la lettre ci-jointe.
Veuillez, Amiral, agréer l'assurance du profond respect de votre très obéissant serviteur.
G Ohier
Toulon le 27 janvier 1860
Cabinet du Major Général, no 46, Confidentielle
Monsieur l'V. Amiral, Préfet Maritime
Amiral
J'ai l'honneur de vous soumettre les résultats de l'enquête à la quelle a donnée lieu la dépêche du 12 janvier que vous m'avez communiqué.
Cette enquête poursuivie sous forme confidentielle a révélé de graves présomptions contre la moralité et la conduite privée du Maitre Blacas. Mr le Lt de Vau Blacas, aujourd'hui en retraite, récemment employé à la majorité Gle comme archiviste et cousin germain du ce 1er maitre*. Que son chef au secrétariat l'a entendu souvent déplorer la mauvaise conduite de son cousin et exprimer la crainte que cette conduite l'empêcha de devenir jamais officier.
J'estime en conséquence des renseignements que j'ai recueillis et de ceux incérés dans la lettre annexée du Commandt de la Dvion que la moralité du 1er me Blacas serai compromettante pour le caractère et la dignité d'officier et qu'il n'y a pas lieu de l'admettre à passer son examen.
Je suis avec un profond respect,
Amiral
Votre très obéissant serviteur
Le major gl de la marine

*Ce pourrai être lui l'auteur des lettres de dénonciation
30 janv 1860 réponse du préfet maritime de Toulon Personnel Militaire et Civil
Monsieur le Ministre
Au sujet d'une dénonciation contre le 1er Maître Blacas
Vous m'avez communiqué, par votre dépêche du 12 de ce mois, une dénonciation qui vous a été adressée contre le premier maître Blacas, lequel parait devoir se présenter de nouveau cette année aux examens pour le grade d'enseigne de vaisseau. J'ai chargé M. le Major Général de la marine de rechercher ce qu'il pourrait y avoir de fondé dans les allégations que renferme cette dénonciation.
Il résulte de la lettre ci-jointe, de ce chef de service, et de celle de M. le Commandant de la Division, qu'y est annexé, que de graves présomptions paraissent exister contre la conduite privée de cet officier marinier. En conséquence, je suis d'avis, avec M. le C. Amiral Touchard, qu'il n'y a pas lieu d'admettre le Sieur Blacas à passer son examen d'enseigne de vaisseau.
Agréez, Monsieur le Ministre, l'assurance de mon profond respect.
Le V. Amiral, Préfet maritime,
Sauquinut
22 févr 1860 certificat de bonnes vie et moeurs Le Maire de la ville de la Seyne arrondissement de Toulon, département du Var, certifie que le sieur Blacas Martin Jean Baptiste Charles, chef de timonerie au service de l'Etat, né en cette ville de la Seyne le 12 février 1825, y domicilié, est de bonne vie et mœurs; il certifie de plus qu'il s'est toujours montré homme d'ordre sous tous les rapports; que sa conduite a été constamment des plus régulière, sans jamais donner le moindre sujet de plainte, et qu'il jouit à juste titre, ainsi que sa famille à la quelle il appartient, de l'estime et de la considération publique.
En foi de quoi ce présent certificat lui a été délivré.
A la Seyne le 22 février 1860
23 févr 1860 réclamation de Blacas J'ai l'honneur de transmettre la présente réclamation à Mr le Commandant de la Division pour donner la suite qu'il jugera convenable
Toulon, le 23 février 1860
Le Cdt de la 3e Inscrits

Monsieur le lieutenant de Vaisseau, Commandant la 3e Cie d'Inscrits, Toulon
Capitaine,
Mon nom ne figurant pas sur la liste des premiers maîtres admis à subir les épreuves préliminaires (examen d'Enseigne de Vau) et profondément affecté de cet oubli, j'ai l'honneur de vous prier de faire parvenir ce fait à la connaissance de Monsieur le Commandant de la Division, pour qu'il lui plaise de me faire savoir la cause qui a pu motiver cette omission.
Je joins à cette demande un certificat de vie privée pour que mes chefs puissent apprécier ma vie civile, puissent éclairer leur religion, si un pouvoir occulte quelconque était venu briser dix-huit années de bons et loyaux services.
Je suis avec un profond respect,
Capitaine
Votre très obéissant subordonné,
Blacas
1er maître de timonerie
24 févr 1860 certificat de l'Inscription Maritime
de La Seyne
Marine Impériale
5e arrondissement maritime, sous-arrondissement de Toulon
Port de la Seyne
Fo 483 no 483 de la matricule
Extrait des matricules des gens de mer
Blacas, Martin Jean Baptiste Charles né le 12 février 1825 à la Seyne, 1er Mtre de timonerie de 1ère classe
gradedate
Matelot de 3e classe11 janvier 1845
Volontaire de la Marine11 octobre 1845
Second-maître de timonerie16 9bre 1848
Maître de timonerie20 juin 1854
Idem de 1ére classe21 9bre 1855
Ce sous-officier a toujours eu une conduite excellente. Il n'est jamais parvenu à l'administration du quartier aucune plainte contre lui;
Son avancement rapide pour arriver au grade de 1er mtre de timonerie de 1er classe, prouve aussi qu'à bord des bâtiments de la flotte il sert avec zèle, dévouement, honneur et fidélité.
La Seyne, le 24 février 1860
Le Commissaire de l'Inscription Maritime
24 févr 1860 Transmission au préfet des certificats Toulon le 24 février 1860
Mr le C. Amiral Major Général
Amiral
J'ai eu l'honneur de vous transmettre des renseignements confidentiels sur le 1er maitre de timonerie Blacas:
Ces renseignements n'étaient pas favorables en ce qui touche la vie privée de ce sous-officier, qui n'a pas été admis à concourir pour le grade d'Enseigne de Vau. Aujourd'hui le sieur Blacas réclame contre son exclusion et joint à sa réclamation :
1 un certificat du maire de La Seyne
2 un certificat du commissaire de l'Inscription maritime de La Seyne
Les renseignements que j'ai eu l'honneur de vous fournir, m'ont été donnés par monsieur le major de la Division qui s'est renseigné auprès d'officiers et de s. officier de la Seyne;
Cet officier supérieur a certainement agi consciemment; mais il a pu être trompé, aussi je considère comme un devoir de stricte justice de vous transmettre les pièces officielles favorables sur le 1er Maitre Blacas oppose aux renseignements que j'ai eu l'honneur de vous fournir.
Veuillez, Amiral, agréer l'assurance du profond respect de votre tout dévoué et très obéissant serviteur
G. Ohier
Cap de V à la Division

En note sur la lettre
J'ai l'honneur de placer sous les yeux de Monsieur le Préfet maritime la réclamation de Sr Blacas et les témoignagnes dont elle est appuyé.
Monsieur l'amiral remarquera que M. le Commandant de la Division émet un doute sur la réalité de l'enquête qui a eu lieu.
Toulon, le 25 février 1860
Le Major Général p.i.
Bon de Borre
27 févr 1860 réponse du préfet maritime Personnel Militaire et Civil
Toulon, le 27 février 1860
Monsieur le Ministre,
Par sa dépêche du 18 de ce mois, Votre Excellence m'a fait connaître qu'elle excluait du concours, pour le grade d'enseigne de vaisseau, le premier maître Blacas.
J'ai l'honneur de lui soumettre aujourd'hui une réclamation formée, par ce premier maître; elle est appuyée de deux certificats, l'un du Maire, l'autre du commissaire de l'Inscription maritime de la Seyne, et accompagnée d'une lettre d'envoi du commandant de la Division.
Ce dernier document, par son origine et son caractère, commandait plus particulièrement mon attention; c'est là ce qui m'a décidé à placer de nouveau cette affaire sous les yeux de Votre Excellence.
Les renseignements que le lui ai précédemment transmis émanaient de deux sources, le Commandant de la Division, le chef du secrétariat du Major Général. Le Major Général les a considérés les uns et les autres comme se prétant une mutuelle confirmations, il y a vu et il persiste à y voir un motif d'exclusion.
Quoique je me fasse un devoir de stricte justice de mettre sous les yeux de votre Excellence les pièces de la défense je persiste également à penser que l'exclusion prononcée doit être maintenue. Ce sera un avertissement salutaire et le témoignage que le Ministre a la volonté de n'admettre à l'examen que des hommes dignes, par l'honorabilité de leur vie privée, de porter l'épaulette d'officier.
Je suis avec un profond respect
Monsieur le Ministre
De Votre Excellence
Le très obéissant serviteur
Le Préfet maritime p. i.
C. am Touchaud
5 janv 1861 autorisation de présenter l'examen Ce premier maître fut écarté du concours, l'année dernière, par suite de présomptions mal fondées sur sa conduite privée.
Le maire et le commissaire de l'inscription maritime à la Seyne ont attesté ultérieurement que sa moralité était irréprochable.
1861 à 1875 Notes Provient des 1er maîtres de timonerie
Entré au service 15 oct 1842
Enseigne de vaisseau 1er sept 1861
Lieut de vaisseau 23 déc 1856
Chevalier légion d'honneur 9 mars 1867

Le 1er m de tim Blacas a produit, lors de son examen pour le grade d'enseigne de Vau, d'excellents certificats qui lui ont été délivrés par ses commandants de 1848 à 1859
1861 conduite, moralité très bonne, bonne santé, apte aux deux genres de navigations. Cet officier est marin, zélé et exact en service
1863 officier très pratique, bon manœuvrier; grande expérience; très bon serviteur, très bon observateur
1864 marié 2 enfants, chargé de la timonerie et des signaux, ainsi que des mousses
observe et calcule bien, manœuvrier, solide officier de mer
guerre de Crimée et d'Italie
proposition lieut de Vau

1865 40a veuf quatre enfants
chargé des mousses qu'il mène bien
proposition lieut de Vau

1865 très capable sur un navire à voile
très bon officier des montres
campagne de Crimée d'Italie et du Mexique
proposition pour légion d'honneur

1866 très bon marin, second du bâtiment (le Bucéphale transport à voile) chargé du détail
Je signale surtout les soins qu'il donne à l'instruction des ses novices, ou apprentis-marins, qui viennent à bord apprendre les premiers éléments du métier. Son zèle a pour résultat de rendre d'abord matelots des hommes qui doivent devenir les canonniers de la flotte
Proposé pour la croix de légion d'honneur
1867 santé bonne mais ayant les yeux très fatigués
Cet officier a les yeux très fatigués soit par les vingt ans qu'il a passé à la mer soit par les observations astronomiques qu'il a du faire dans sa carrière. Ce commencement d'infirmité influe sur son caractère. Il demande et a besoin d'une résidence fixe.
1868 direction des mvts du port de Toulon chargé de la pavillonnerie
1873 capitaine de port à Pondichéry
1875 actuellement en congé en France
Admis à la retraite par décret du 2 fév 1878 (limite d'âge)
1 mars 1867 lettre de son père à l'amiral pour le félicité de son poste de ministre
Mon grand âge et les fréquentes indispositions qui en sont les tristes conséquences, m'ont empêché d'être des premiers à exprimer… les sentiments d'un vieux marin de la Résolue …
… que la marine sera désormais dirigée par une main ferme mais paternelle et juste et que mon fils pourra recevoir en temps opportun la récompense de ses bons et loyaux services
1er premier maître de manœuvre en retraite
Blacas
10 juil 1868 demande poste à terre demande la place de Directeur du Port à Arzew (Algérie Oran) qui est vacante
il est le seul officier ayant postulé, âgé de 43a le C.A. Major général le croit apte
11 juil 1868 demande de son père au ministre pour appuyer la demande de son fils
24 juil 1868 demande poste à terre demande la place du titulaire de l'habillement à Toulon qui va être vacante.
Je suis fort et vigoureux, capable de servir encore à la mer. Par goût, je préfère ce service à celui de terre (vingt ans de navigation sur vingt cinq ans de service sont là pour l'attester)
Ma position de famille est l'unique motif qui me fait solliciter une résidence fixe.
Je suis veuf avec quatre enfants, dont deux filles. Point de parents, à l'exception d'un père, vieux marin, aujourd'hui âgé de quatre vingts ans.
L'embarquement, en m'éloignant d'eux, m'oblige à les laisser dans des mains étrangères.
Votre Excellence sait combien ce soin devient délicat, quand il s'agit d'une jeune fille de seize ans.
Quant à prendre ma retraite, je ne puis y songer. Ma position est la seule ressource qui me permette de subvenir à tous mes besoins.
En voulant accueillir favorablement la demande que j'ai l'honneur de lui adresser, Votre Excellence concilierait en même temps et les devoirs de l'officier envers l'Etat et ceux de père envers des enfants privés de leur mère.

Je ne crois pas devoir donner une opinion favorable, car la responsabilité de cette place peut être très grande dans un moment imprévu
Le comm Sauvay
10 oct 1868 capitaine de port nommé capitaine de port à Pondichéry
19 nov 1868 embarquement à Marseille pour Pondichéry
14 fév 1871 congé maladie congé de convalescence d'un mois pour bronchite chronique
Cette affectation a beaucoup fatigué le malade, qui offre en ce moment, un état de dépérissement très marqué.
22 mars 1872 revenus à Pondichéry le ministre au gouverneur des Etablissements français dans l'Inde
montants
Service marinesolde à terre lieut de Vau de 1er cl3000
Indemnité de logement360
Service localindemnité coloniale1500
Indemnité de logement360
Indemnité de fonction2780
total8000
16 juin 1874 congé maladie prolongation congé pour allez faire l'usage des eaux thermales de Vichy (4e saison)
Atteint d'hyperémie du foie due à son séjour à Pondichéry
7 juil 1874 congé maladie prolongation solde entière (double du temps passé aux eaux dans la limite de 2 mois)
21 avril 1874 congé maladie atteint d'anémie paludéenne endémique à Pondichéry
le 28 congé de convalescence de 3 mois avec solde entière
28 nov 1877 maintient à son poste après sa retraite capitaine de port à Pondichéry va être atteint par la limite d'âge au mois de février prochain, désire être maintenu dans ses fonctions après sa mise à la retraite
Demande approuvée par la Commissaire général Trillard
état de service 3300F de pension
ansmoisjours
du 15 oct 1842 au 31 août 18611856
enseigne de vaisseau 1 sept 1861
lieut de vaisseau 23 déc 1868
16 6 7
Campagne en paix 17a 5m 28j pour ½8829
En guerre2123
Aux colonies 9a 2m 23j pour ½4712
Total50517
8 mars 1878 retraite rayé des contrôles comme lieut. de vaisseau, le lendemain de son admission à la retraite
8 avril 1878 le gouverneur des établissements français dans l'Inde au ministre
Blacas a été maintenu dans ces fonctions avec jouissance des seules allocations inscrites au budget local au profit du capitaine de port à partir du 8 mars


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