Mise à jour le 15-02-2005 par Jean-Louis CURET
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| 16-10-1814 | naissance | La Seyne de Jean Baptiste Laurent Augustin 19a chirurgien de Toulon et Marie Elisabeth SALVY 16a de La Seyne | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| 8 déc 1831 | Requête de sa mère au ministre pour un embarquement après la réussite de son fils à l'examen d'aspirant volontaire | A Monsieur le Ministre de la Marine et des Colonies, à Paris Monsieur le Ministre, En suite de la demande que j'eus l'honneur de vous adresser le 13 aoùt dernier, Gubert pierre-laurent-augustin-marius mon fils, mon unique soutien, vient de subir son examen d'aspirant volontaire, et comme il l'a passé à la grande satisfaction de la commission, j'ose solliciter de votre bienveillance, Monsieur le Ministre, le plus grand des bienfaits, celui d'ordonner que mon fils soit embarqué et l'honnorer de son Brévet. J'ose rappeler ici, Monsieur le Ministre que mon époux chirurgien de la Marine Royale licencié en 1815, partit en désespéré et n'est plus reparu; que je ne posséde absolument rien, que mon seul espoir de salut est dans mon fils, et que vous daignerez ajouter à la faveur de l'avoir soumis à l'examen, la bonté de le faire embarquer pour qu'il puisse me procurer les moyens d'existance. Votre très humble servante Salvy épse Gubert Toulon le 8 décembre 1831 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| 22 fév 1832 | Requête de sa mère au Roi pour un embarquement après le licenciement de son fils au retour de son vaisseau | La dame marie Elisabeth Salvy, épouse Gubert Au Roi Sire C'est à la bonté infinie de Votre Majesté que j'ose recourir pour réclamer quelqu'amélioration à ma pénible situation. En 1815, mon époux chirurgien dans la marine se voyant dépouillé de sa fortune et licencié de son emploi partit de Toulon en désespéré pour aller dans les Colonies et n'en ai depuis reçue aucune nouvelles. Il me restait pour tout espoir de salut un jeune fils pour l'éducation duquel je me sacrifiai et il me reste la consolation de l'en avoir vu profiter. J'avais réclamé auprès du Ministre de la Marine et des Colonies, la faveur de voir admettre mon fils à l'examen de volontaires, ma demande ma été accordée j'ose dire qu'il a passé un examen brillant qui lui lui a mérité les éloges les plus flatteurs des officiers supérieurs de ce port, et fut embarqué de suite sur le Vau le Marengo; mais au retour du vaisseau il à été licencié et n'a joui de son grade que pendant un mois après m'avoir obligée à d'énormes dépenses. Sire, je supplie humblement votre Majesté, d'avoir égard que feu mon père décéda après avoir perdu la vue sur son batiment à l'expédition d'Egypte, que mon mari créancier des Communes de Toulon et Provinces du Languedoc à perdu 40000F par l'effet de la révolution, que je compte dans ma famille plusieurs officiers supérieurs, et que je suis auprès de ma mère veuve, avancée en âge et comme moi privée de fortune. Je supplie votre Majesté de me faire recommander à son ministre de la Marine pour qu'il fasse embarquer mon fils, mon unique soutien dans son grade de volontaire où qu'il l'autorise à passer l'examen d'élève de seconde classe afin qu'il puisse me secourir. Je suis avec un profond respect, De Votre Majesté, Sire Votre très humble et très obéissante servante Salvy épse Gubert Toulon le 22 février 1832 rue neuve n° 2 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| 4 avril 1832 | Requête de sa mère au ministre pour un examen pour le grade d'élève | Monsieur le Ministre Vivement émue, profondement afectée de voir mon fils privé d'un avenir que je métais éfforcée de lui assurer par des sacrifices d'autant plus onéreux pour moi que je suis sans fortune, j'ose élever directement ma plainte jusqu'à vous, Monsieur le Ministre, et demander une consolation, un dédomagement à votre coeur bienveillant et juste, je le fais avec toute la confiance que m'inspire l'intérèt que vous portez aux enfants des anciens serviteurs de la Marine. Je sollicite pour mon fils Monsieur le Ministre la faveur d'un examen pour le grade d'élève, si contre mon attente, ne prouvant pas les connaissances éxigées, il y'échouait, je n'éléverais plus pour lui aucune réclamation, et je dévouerais mes chagrins en silance, mais j'ai l'espérance au contraire, qu'il saurait justifier cette faveur. Je la puise naturéllement dans les témoignages flatteurs qu'il à mérités et obtenus du Préfet de ce Port et de commandants sous les quels il a été embarqué et dans cette idée je le recomande avec toutte la puissance du coeur d'une mère à votre bienveillance particulière. Je vous suplie humblement Monsieur le Ministre, d'avoir égard à ma demande d'après les malheurs que j'ai éprouvée, mon maris étant licencié en 1815 partit en désespéré pour la martinique et n'en ai plus reçu aucune nouvelle depuis cette époque et je suis sur les bras de ma mère veuve déja avancée en âge et privée de toute resource d'après les malheurs et revers de fortune que nous avons éprouvés depuis l'espéditions d'égypte ou mon père à péris, il serait trop lon Monsieur le Ministre de vous faire les récis de tout mes malheurs. Je vous adrésserais si join à l'appuis de ma demande en faveur de Marius Gubert, des certificats de Monsieur Lugeol comandant du bateau à vapeur le coureur Monsieur alien comandant du Pelican ils sont resté au Ministaire avec les dernières pièces lors de la demande de mon fils pour le grade de volontaire au quel Monsieur le Ministre vous aviez admis et même autorisé l'anbarquement Je suis avec les sentimants de la plus aute consideration Monsieur le Ministre Votre très humble et dévouée servante Salvy épse Gubert Toulon le 4 avril 1832 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| 18 avril 1839 | Nommé cap au long cours | reçu a l'examen du 3 avril 1839 à Toulon, inscrit no 200 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| 5 déc 1846 | naufrage | Abordage entre la frégate à vapeur le Cacique et le navire Danois l'Ajax qui a coulé à fond, entrainant avec lui deux des six hommes de l'équipage. La faute revient à l'officier de quart du Cacique. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| 1837 à 1863 | Notes confidentielles Extrait des notes sur les services de MM les Officiers composant l'Etat-Major | Provient des Enseignes Auxiliaires Entré au service le 15 juillet 1837 Enseigne de vaisseau le 1er sept 1846 Lieut. de vaisseau le 11 juin 1853 Cap. de Frégate le 9 mars 1867 Chevalier de la Légion d'Honneur le 2 Décembre 1854 Commandement : Une Canonnière en 1859 Le Chandernagor de 1861 à 1863 La Moselle en 1866 Note favorable comme volontaire à bord du Marengo le 15 juin 1832, et comme quartier maître de timonerie à bord de la Favorite, le 16 janvier 1838. Très bonne conduite, moralité sans reproche; santé robuste pour supporter les fatigues de la mer. très bon manoeuvrier, parle l'espagnol. Cet officier est plein de zèle et de dévouement. il a montré beaucoup de fermeté dans les fonction de second sur un batiment ayant un grand nombre de passagers. Il a du commandement et sait parfaitement diriger ses subordonnés. Il a tous à fair le gôut du métier. Proposé pour le grade de lieutenant de Vau (Le lieut de Vau de Tanouarn, Ct la Provencale, 24 nov 1851) Conduite, moralité et santé très bonne. Aptitude à la navigation à voile. Montre beaucoup de zèle et d'intelligence. Il est porteur d'une lettre de félicitation du ministre de l'intérieur, qui lui a été adressé pour avoir sauvé deux personnes dans le naufrage du bateau à vapeur le Creuzot dans le Rhône. A été félicité aussi par le v. a. Saudin préfet m. à Toulon pour avoir sauvé l'équipage d'une embarcation chavirée en rade de Toulon. Proposé pour la décoration. (Le Cap. de Vau Favin- Levêque, Ct le Montebello - 19 oct 1852) Depuis deux mois seulement à bord. Dans l'échouage du vaisseau il s'est montré actif et dévoué; il m'a prête dans cette circonstance un concours efficace et intelligent. La tenue laisse à désirér : il porte les cheveux longs. (Le cap. de Vau Chaigneau, Ct le Friedland - 15 sept 1853) Très bonne conduite, moralité, santé bonne. Aptitude satisfaisante au métier de la mer et au canonnage. Officier zèlé servant en concience, chargé de la batterie des gaillards, il y donne tous ses soins. (Le CaQc Guérin, ex Ct du Friedland - 23 sept 1854) Proposé pour décoration de la légion d'honneur par le Ct Raudin du Friedland, et par le v.a. Hamelin, Ct en chef de l'escadre d'évolution à l'occasion du combat du 17 oct 1854 contre le port de Sébastopol Conduite, moralité, santé bonne. Beaucoup d'aptitude au métier de la mer, bon marin; excellent manoeuvrier. Il était chargé du service des montres et s'en est bien acquitté. Proposé pour un commandement (Le Cap. de Vau Prudhomme de Sarre, Ct le Valmy - 5 janvier 1856) Le v.a. Laplace, Préfet mar. à Brest, ajouté: "Cet officier s'est montré bon et zèlé chef de quart, et de plus a rempli d'une manière distinguée les fonctions d'officier chargé des montres; aussi j'appuie la demande de commmandement." Conduite, moralité, santé excellente. Aptitude supérieure au métier de la mer. Embarqué sur le Didon en avril 1856, M Gubert a pris les fonctions de second au moment où elle présentaient le plus de difficultés, par suite de l'evacuation de Crimée. Il s'en est acquitté avec le plus grand zèle. C'est du reste un officier parfait dans toutes les positions où son service pourra l'appeler. Proposé pour un commandement (Le Lieut de Vau Laurent, Ct la Didon - 8 oct 1856) Le v.a. Laplace appuie la proposition Cet officier sert parfaitement et mène avec intelligence et le plus grand zèle l'atelier de la voilerie dont il est chargé depuis assez longtemps. Proposé pour un commandement. (Le cap. de Vau Paul, dir des mouv. du port à Toulon - 26 oct 1857) Le v.a. Jacquinot, Préfet mar. ajoute: "Bon serviteur, excellent marin" Proposé de nouveau pour un commandement par le Ct Paul le 24 sept 1858 Le v.a. Jacquinot appuie la proposition et ajoute: "Officier pratique, plein de zèle et de dévouement." Conduite, moralité, santé bonne. Bonne d'aptitude au métier de la mer; a du commandement et l'habitude du service militaire (Le Cap. de Vau Simon, Ct le Donasserth - 15 oct 1859) Bon officier pratique, sert avec zèle et activité. Il commande la 1er batterie d'une manière très satisfaisante (Le même - 21 sept 1850 - côte de Syrie) Le c.a. Jeheune, Ct en sous ordre dans l'escadre, ajoute: "M Gubert, provenant des capitaines au long cours, a de la pratique et du commandement, il mène assez bien son quart et sa batterie; mais je ne puis cependant reconnaitre en lui qu'un officier fort ordinaire et sans avenir." M Gubert qui commande le Chandernagor depuis le mois d'avril 1861 est un officier actif, marin, servant avec zèle. (Le Cap. de Vau Dauriac, major gal. S.J. à Brest - 14 oct 1862) Note confirmée par le v.a. de Fuydon, Préfet Mime proposé pour un commandement par le v.a. Souët Willaume Préfet mar à Toulon, le 2 sept 1863 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| 1864 à 1871 | Bulletin individuel de notes Port de Toulon |
1864 50 ans, célibataire. Services effectifs 27 ans, à la mer 21 ans, à la mer dans le grade 9 ans Provenance des Capitaines au Long-cours
1865
1866 Le transport à hélice la Moselle commandé par M. Gubert Lieutenant de Vaisseau A bord de la Moselle le 12 sept 1866, le Lieutenant de Vaisseau, Commandant signé Gubert
1868 54 ans, célibataire. Services effectifs 31 ans, à la mer 22 ans, Cap. de frégate le 9 mars 1867
1869
1871
1871 57 ans, célibataire. Services effectifs 33 ans, à la mer 23 ans, à la mer dans le grade néant En service au port
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| 1872 | Admis à la retraite | par décission du 20 10 1872, residant à Toulon, avec 3120F de pension
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