Mise à jour le 15-02-2005 par Jean-Louis CURET
Date | Événement | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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24 oct 1753 | naissance | à Six-Fours, de Esprit et AYCARD Claire | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1767-1769 | voyage au Levant | Sur le St Esprit fait une caravanne au levant de 18 mois avec le capitaine Jacques Aycard de Marseille Du 2 nov 1767 au 6 mai 1769 sur le St Esprit cap Joseph Audibert allant en caravanne 16m 22 voyage au commerce en qualité de novice a 7F par mois (cité deux fois avec un capitaine différent ?) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
21 oct 1805 | Enseigne de Vau sur la frégate le Rhin, voir combat de Trafalgar (mention portée sur son dossier) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
certificat de bonne vie | Maire de La Seyne Il a émigré avec toute sa famille en 1793, est resté 2 ans absent de son pays Pendant l'interegne son fils ainé marcha avec le duc d'Angoulème il est maintenant maréchal des logis au 10eme chasseur | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
8 avril | Au ministre |
Monseigneur; Joseph Aycard, lieutenant de vaisseau, admis à la prendre sa retraite, a l'honneur de vous exposer en franc-marin, qu'il est père de quatre enfants, une femme et une sœur à nourrir, et sans fortune. Vingt à trente mille francs de capitaux qu'il possedait lui furent remboursés dans le cours de la révolution en assignat, au soixante et quatre vingt dix pourcens de perte. Il ne lui resta q'un capital de trois mille francs sur la maison Berluc, sise dans cette ville & dont le gouvernement exploiteur s'empara au préjudice de ses créanciers, et laquel sert aujourd'hui de sous préfecture. Par ses états de services qui vous ont été adressés le 29 du courant, vous verrez, Monseigneur, que le suppliant n'a pas les 25 ans voulus par la loi pour avoir le maximum de la retraite, Mais ferme dans l'espérance que votre Excellence jettera un œil favorable sur le certificat de sa conduite qu'il a l'honneur de vous remettre ci-joint; il vous laisse juge d'un père de famille dénué de toutes ressources, et qui réclamme vos actes de bienfesance en vous priant de vouloir bien accorder à l'exposant le maximum de retraite & un grade honorifique. En daignant lui faire cette faveur votre Excellence mettre hors de toute atteinte de misère et d'une réputation sans reproche, un officier blanchi dans l'art de la navigation, et suffisamment connue pour son amour et son dévouement pour l'auguste famille des Bourbon. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
28 nov 1830 | demande augmentation | Monsieur le Ministre Le Sr Aycard (Joseph) Lieutenant de Vaisseau en retraite, a l'honneur de recourir à votre justice, pour obtenir une augmentation proportionnée à ses bons et loyaux services. Après avoir servi l'Etat environ vingt ans pendant lequel tems je compte six ans de commandement, je fus mis en retraite le 1 Janvier 1816. Cette sévérité sans exemple fut sans doute provoquée par les dénonciations de certaines personnes qui firent métier de noircir leurs camarades pour avoir une ample portion dans le partage des grades qui restèrent vacants, puisqu'environ six cent officiers furent mis hors de la Marine. Il me fut alloué une modique pension de retraite de cinq cent trois francs. Après de long et honorables services, je me trouve reduit dans la plus affreuse misère, mon âge et mes infirmitées ne me permettant plus de travailler. J'ose espérer de votre impartiale équité, Monsieur le Ministre, que vous daignerez accueilir favorablement la demande d'un ancien officier qui a été victime de l'insatiable cupidité de quelques ambitieux, et principalement de son inviolables attachement à la cause sacrée de la Patrie. J'ai l'honneur d'être avec respect, Monsieur le Ministre Votre très humble et très obéisant serviteur aycard (avant le nom 2 parallèles avec 3 points au milieu, sur le y un "u", et après le nom une grille) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
10 juil 1831 | augmentation retraite | pension de 503 F porté à 1200F par ordonnance du 10 juil 1831
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5 juil 1835 | décès | à Six-Fours, lieutenant de vaisseau titulaire d'une pension de retraite de 1200F | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
5 oct 1835 | pension de veuve | 400F, à MARTINENQ Marie Clere, née Six-Fours 20 nov 1738, mariée 24 fév 1784 à Six-Fours et y résidant |