Mise à jour le 15-02-2005 par Jean-Louis CURET
Date | Événement | |
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19 janv. 1764 | naissance | à La Seyne, de Jacques naviguant et ICARD Marguerite (AYCARD) |
12 juin 1791 | mariage | à Marseille paroisse des Accoules, avec Françoise TOCHE née à Antrevaux le 17 déc. 1768 (église cathédrale de Glandeve) résidante à Marseille, DANIEL cap. de vaisseau marchand de feu Jacques aussi cap. et feu Marguerite AYCARD de La Seyne |
2 janv. 1808 | naissance de son fils | François Adolphe DANIEL père absent domicilié à Marseille rue st Laurent isle 232 |
22 fév. 1812 | décès | Enseigne de vaisseau entretenu de la Marine du ci-devant Royaume d'Italie Péri en activité de service lors de l'incendie du brick le Mercure, dans le combat du Vau le Rivoli Ordonnance du 11 fév. 1818 |
pension | Pension de 225F et un secours annuel de 112,50F pour son fils accordée par le vice roi d'Italie, plus payée depuis le 31 mars 1814 Pension de 225F par ordonnance Royale | |
20 mai 1815 | lettre à l'Empereur | de la veuve En juil. 1811 il avait été fait prisonnier sur le brick français l'Eugene, et dépouillé de tout son avoir par l'équipage du bâtiment capteur. Depuis cette époque je fus entièrement privé de secours. Après cinq mois de captivité, l'ardeur de reprendre les armes le porta à une tentative d'évasion qui réussit, comme par miracle et qui par l'événement a occasionné sa perte. Bientôt après son arrivée à Venise, il fut placé à son grade dans l'Etat-major du brick le Mercure où il a perdu la vie, au bout de six semaines, par l'explosion de ce brick, qui eut lieu au combat de Rivoli. Ce malheureux évènement m'a laissé sans appui ni sans ressource, chargée de deux enfant dont un garçon en très bas âge et une fille de dix huit ans, d'une complexion trop débile pour pouvoir subsister de son travail. J'ai joui de cette pension jusqu'au traité de paix du 30 mai 1814, elle ne fut retiré car je n'était point sujet milanais. Sire aujourd'hui que la providence de mon dieu vous remet sur le Trône … |
15 mai 1816 | lettre au Roi | Immigré en 1793 à Livourne s'empare du vaisseau républicain le Scipion, mais des méchants y mirent le feu, perdant dans l'incendie 30 mille FR, réduit à la misère il revient dans sa famille où longtemps après il fut obligé à prendre du service dans la marine française Rappelé en France quelques année après comme marin |