Mise à jour le 15-02-2005 par Jean-Louis CURET
Date | Événement | ||||||||||||||||||
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29 mars 1771 | naissance | à La Seyne, de Jacques et CURET Marguerite Claire | |||||||||||||||||
16 sept 1799 | prisonnier de guerre | 30 fructidor an 7 sur la frégate la Vestale pris par les anglais et resté détenu dans les prisons jusqu'au 28 nivôse an 8 (18 janv 1800) | |||||||||||||||||
31 déc 1802 | certificat d'amnistie | 10 nivôse an 11, amnistie est accordée à Beaussan qui rentrera dans la jouissance de ces biens qui n'ont pas été vendus | |||||||||||||||||
10 avril 1810 | naissance de son fils | à La Seyne, BEAUSSAN Macaire François Léon | |||||||||||||||||
30 déc 1813 | certificat de principaux notables |
Nous Maire de la ville de La Seyne (Var) certifions que les signatures apportées au présent certificat sont celles de principaux habitants et notables de cette ville. Certifions encore que les faits y contenus pour conformes à la vérité. Fait à la Mairie de La Seyne le 30 Xbre 1815 Le maire de la ville Lt Fauchier Vu pour légalisation de la signature de Mr le Maire de La Seyne, par nous sous préfet par intérim de l'arrondissement de Toulon A Toulon le 2 janvier 1816 Alexd Aguillon Nous habitants de cette ville de La Seyne, certifions et attestons en faveur de la vérité que le Sieur Jean Joseph Pascal Beaussan, lieutenant des vaisseaux du Roi, de cette dite Ville de La Seyne a donné des preuves de son attachement inviolable à l'auguste Maison des Bourbons, soit depuis le retour de Sa Majesté en France, soit pendant les cent jours qu'a duré le règne de l'usurpateur ; qu'au moment ou le pavillon de la révolte fut arboré à Toulon, il éprouva des vexations violentes de la part des partisans de Bonaparte et qu'enfin dans le mois de Juillet dernier il s'empressa d'abandonner l'armée rebelle de Toulon pour se joindre aux fidèles Marseillais, qui venaient de secouer le joug de la tyrannie. En foi de quoi nous avons signé le présent, pour servir et valoir à ce que de droit. A La Seyne le 30 Décembre 1815 De Venel ancien capt des vaisseaux du roy chevalier de St Louis Cruvelier commissaire des classes Laforest curé Duranteau Trésorier des invalides de la Marine Jh Daupéan émigré Couronne ancien garde du corps du Roy Emigré Montrosieur receveur des Douanes Royales Fouque ancien directeur de la boulangerie Royale à Toulon Emigré Pre Tortel commissaire de police Emigré | |||||||||||||||||
2 janv. 1816 | demande à être sur la liste d'active | A Son Excellence Monseigneur le Ministre Secrétaire d'Etat, ayant le Département de la Marines et des Colonies Monseigneur, Je croirais manquer à ce que je me dois à moi-même et à mes concitoyens, si je ne m'empressais de faire connaître à Votre Excellence la pureté de mes principes. Embarqué sur la frégate l'Arthuse lors de l'Evacuation de Toulon, je dûs partager le sort des français fidèles qui avaient embrassé la cause sacrée de nos Rois. Toute ma famille suivit mon exemple. Errant pendant deux années dans les pays étrangers, en proie à tous les genres d'infortunes, je crus en rentrant dans ma patrie trouver quelque soulagement à mes maux ; Vain espoir ! poursuivi par la force de l'opinion qui dominait alors, il fut décerné contre moi un mandat d'arrêt pour cause de royalisme et d'émigration. Je ne dûs mon salut qu'en m'embarquant à bord du vaisseau le Peuple Souverain. Bientôt des nouvelles trames s'ourdirent, je fus obligé pour me soustraire aux poursuites des ennemis du trône, de me tenir caché pendant six mois dans divers villages de la Provence. Enfin quelques amis parvinrent à me faire réembarquer en qualité d'aspirant de 1ère classe sur la frégate la Vestale. Le départ précipité de ce batiments arrêta les fureurs de ceux qui avaient conspiré ma perte. Un temps plus calme succéda aux orages révolutionnaires. Je continuais à servir et je parvins successivement au grade de lieutenant de vaisseaux. Sa Majesté fut enfin rendue aux vœux de ses peuples. Elle daigna me conserver mon traitement d'activité. Je sus apprécier un pareil bienfait et je ne négligerai rien pour me rendre toujours digne de ses bontés. Favorisé par de nombreuses trahisons Bonaparte reparoit tout à coup au milieu de la France étonnée. Il usurpe une seconde fois le trône de ses Maitres et le meilleur des Rois est forcé d'abandonner sa capitale. De toutes parts les amis du trône sont attaqués et poursuivis. Assaillie moi même dans ma maison d'habitation par une bande de séditieux, je crus pendant quelques instants que ma vie n'étoit en sûreté. Les propos injurieux qu'ils proferoient contre moi et contre tous les Royalistes, les menaces qu'ils fesaient et les vociférations qu'ils poussaient dans les airs attestent à tous le peuple mon attachement inviolable à l'Auguste Maison des Bourbons. Mais bientôt l'Europe en armes déjoue les complots de l'usurpateur et de ses complices. Marseille donne alors un grand exemple de dévouement et de fidélité. Je n'hésite pas à me ranger sous ces drapeaux. Et d'abandonner l'armée révoltée de Toulon. C'est ainsi, Monseigneur, que j'ai toujours cherché quand les occasions se sont présentées à montrer quel étois mon attachement pour les illustres descendants d'Henry IV au milieu des sections, dans l'exil, sous le poignard du terrorisme et sous les glaives des factieux, mes principes et ma conduite n'ont jamais variés. Fort de la Justice de mes réclamations, je viens supplier Votre Excellence, de vouloir bien me porter sur la liste d'activité des officiers de la Marine. Vous reconnaitrez, Monseigneur, par l'exposé des faits que je viens d'avoir l'honneur de mettre sous vos yeux et par la lecture de mes nombreux certificats, que je suis toujours digne de servir Notre Monarque bien aimé et de lui donner dans toutes circonstances, des preuves non équivoques de mon dévouement. J'ai l'honneur d'être Monseigneur, Avec le plus profond respect De Votre Excellence Le très humble et très obeissant serviteur (2 traits parallèles avec 3 points au milieu) Beaussant La Seyne le 2 janvier 1816 | |||||||||||||||||
12 juin 1816 | état de service | quartier de Toulon
149 mois 4 jours en guerre et 6 jours en paix
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13 janv 1818 | demande un brevet au ministre | Demande un brevet de capitaine au long cours dans la plus court délai possible, attendu que le navire qu'il doit commander est en armement et que sa famille composée de son épouse et de trois enfants à le plus grand besoin du fruit de son travail. | |||||||||||||||||
1 sept 1818 | demande décoration | Marseille, demande la Croix de l'ordre Royal de St Louis État de service
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19 oct 1818 | réception à Marseille de la Croix de l'ordre Royal de St Louis | ||||||||||||||||||
18 janv. 1821 | demande un poste au ministre | actuellement à Marseille Grande Rue no 37 Beaussan (Jean Joseph Pascal), Chevalier de St Louis, natif de la seine, près de Toulon, se trouve dans la nécessité d'implorer les effets de la sagesse royale qui a réservé les places de Capitaine et lieutenant de port à d'anciens serviteurs de la Marine; les places de Lieutenant du port de Marseille paraissant devoir être bientôt vacantes à cause de l'âge et des infirmités de ceux qui les occupent, je supplie Votre Excellence, de vouloir bien me nommer à la première de ces places qui sera disponible. Sera-ce en vain, Monseigneur, qu'un Lieutenant de Vaisseau qui compte vingt années et plus de service, admis à la retraite dans un âge où il lui était encore permit d'espérer de l'avancement, chargé d'une nombreuse famille, obligé de pouvoir à la subsistance d'un père depuis longtemps malheureux et infirme, réclamera le bienfait de la prévoyance si éminemment paternelle qui prépara des ressources à la fidélité et à l'infortune? Non ce ne sera pas inutilement que j'aurai sollicité votre bienveillance en faveur d'un ami du Trône légitime, d'un défenseur de la Dynastie chérie qui a demeuré pendant plusieurs années dans l'Emigration, y a épuisé sa fortune, qui ensuite de retour en France n'a cessé de donner des preuves de son attachement inviolable aux descendans d'Henri IV. Tristement réduit aujourd'hui à la faible solde de retraite de 669 francs, ne trouvant aucune ressource dans la Marine marchande réduite dans ce moment à presque rien, il supplie Votre Excellence, d'avoir égard à la justice de ses réclamations, et de la nommer Capitaine d'un port secondaire s'il ne peut obtenir l'emploi qui est l'objet de cette pétition. C'est avec une entière confiance en vos bontés, Monseigneur, que le soussigné à l'honneur de se dire De votre Excellence Le très humble et très obéissant serviteur | |||||||||||||||||
21 mai 1849 | décès | à la Seyne, lieutenant de Vaisseau en retraite époux de Marie Etienne Pailloux |